Page 1 sur 1

Comparaison entre les provenances des chênes rouges

MessagePublié: 04 Oct 2008, 08:08
par Eirikr Þorvaldsson
Bon, j'ai eu la chance de faire hier un tour dans le parc de la Mauricie qui me semble relativement haut en altitude et éloigné. On a eu la chance de visite les chênes rouges du parc sur roc exposé au vent relativement loin dans le parc. Ces chênes ont de toutes petites semences - 1 cm de diamètre comparativement aux chênes rouges de saint-bruno qui ont des tailles de glands plus variables allant jusqu'à + 2 cm de diamètre.

De ce que je remarque les provenances nordiques ont tendance à être plus petite et la coloration automnale est d'un rouge écarlate. Je me suis donné un aperçu de la zone de rusticité de ce chêne qui doit être en 3B comparativement à moi qui est en 5B.

MessagePublié: 04 Oct 2008, 15:19
par hickorie
Je ne veux pas t'obstiner Eirikr, mais selon moi, St-Bruno serait plutôt 5a...
Apparemment, et selon ma prof de végétaux à l'UdM, les seules petites zones 5b au Québec serait une infime partie de la rive sud de Montréal... St-Lambert et compagnie.

MessagePublié: 04 Oct 2008, 19:48
par palustris
Mais est-ce la génétique ou les condition du milieux qui influence la taille des glands?

MessagePublié: 04 Oct 2008, 21:18
par MrJuglans
Ma théorie sur ce qu'avance Eirikr est que les chênes sur roc peuvent simplement moins puiser d'éléments minéraux et conséquemment nourrir leurs différents tissus et ainsi ils allouent moins d'énergie pour la création de leurs glands. Ils sont donc plus petits.

Si un chêne est dans un sol riche, profond et dans une bonne topographie, il sera capable de produire des glands d'une grosseur appréciable et ce, même ici au Québec.

MessagePublié: 04 Oct 2008, 21:21
par MrJuglans
palustris : Certainement.

Moi, je crois avant tout qu'en altitude, les conditions de terrain ont une plus grande influence sur les glands que la génétique à proprement parlé.

Je ne me souviens plus, où j'avais lu ça, mais généralement plus un gland de chêne est gros, plus le semis a des chances de succès. Outre la question génétique, il est évident que le 'plant' à l'intérieur du gland a plus de réserves de nourriture pour pousser si le gland est gros que si ce dernier est petit...

MessagePublié: 05 Oct 2008, 08:22
par Eirikr Þorvaldsson
ce que je voulais démontrer est qu'il existe dans le chêne rouge trois sous-espèces dont deux pouvant être retrouver ici au Québec. Je ne sais pas s'il est possible de retrouver la sous-espèce rubra, mais si je tiens compte de ce que j'ai remarqué. Il a une profonde différence morphologique, il est sûr que le milieu favorise la différence, mais je suis sur que la génétique est passablement différente pour inclure l'un dans la sous-espèce et l'autre dans la sous-espèce.

Quercus rubra ssp rubra
Quercus rubra ssp borealis

MessagePublié: 31 Oct 2008, 07:18
par Blitzgrutel
La seule façon de savoir si c'est un tel chêne serait d'en prélever un spécimen et de le replanter là ou il y en a des gros pour voir s'il va pousser comme eux.

Quercus rubra

MessagePublié: 16 Nov 2008, 09:55
par hendy
Il y a une plantation de chêne rouge au Lac St jean dans la réserve de Métabéchouane(Sud ouest du lac ( un ou 2 lots à bois.. Les glands sont plus petits mais la croissance de ses arbres dans ma région est surprenante..
Il y a quelques chênes rouges sur des lots à St Joseph en Beauce.. Des beaux specimens..