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Bonjour,

Je suis très intéressé par l'épinette rouge, le saint graal de la lutherie. Malgré plusieurs tentatives, je suis toujours incapable de distinguer, hors de tout doute, l'épinette rouge de l'épinette blanche.

Question 1 : Quelqu'un peut-il me donner une recette infaillible pour y parvenir ?

Question 2 : J'aimerais me procurer un ou des spécimen de gros diamètre, soit aux environs de 60 cm. Vous savez où je peux m'adresser ?

Merci !

Tu es dans quel coin?

Je suis originaire de Sherbrooke, j'habite actuelllement Québec et j'ai une résidence secondaire à la frontière Estrie-Beauce-Maine, à Lac-Drolet, près de Lac-Mégantic.

Les aiguilles de l'épinette rouge sont plus fines plus près du rameau si tu les voyais cote a cote tu ne pourrais plus te tromper.

De plus, les rameaux de l'épinette rouge sont poilus à la loupe 10x et leur cônes sont plus de forme ronde/ovale comparativement à l'Épinette blanche qui sont allongés. À voir dans LEs arbres du Canada.

Regarder les rameaux poilus est assez facile, ca peut se voir à l'oeil si ils sont bons...

Merci à Sylvic et palustris pour vos réponses. Je retiens de tout cela que la meilleure façon de distinguer l'épinette rouge de l'épinette blanche est la forme des cônes (ce qui me semble assez facile) ainsi que la présence de pubescence (petits poils) sur les rameaux de l'épinette rouge (ce qui requiert absolument une loupe à mon âge !).

J'ai trouvé de superbes photos à l'appui de vos propos sur le site de l'Université de Moncton que je partage avec vous : http://www.umce.ca/cours/yblanche/FORS1213/gymno.htm

J'ai bien hâte d'identifier les grosses épinettes que j'ai au lac. J'essaierai de prendre quelques photos macro et je vous reviendrai...

Par ailleurs, personne n'a de réponse à me proposer pour ma deuxième question : où je peux me procurer une ou deux grumes de gros diamètre ?

Petit commentaire de la fin : Pour en avoir parlé à plusieurs, y compris à des gens qui ont des terres à bois et des bucherons, plusieurs confondent l'épinette rouge et le mélèze. Il est plausible que des gens abattent des beaux spécimens d'épinettes rouges sans le savoir, une espèce menacée qui mérite d'être mieux valorisée.

Merci encore !

Un peu vieux le site mais il y a de bonnes photos de critères. As-tu réussi à te rendre dans la clé dichotomique du site? Les principaux critères sont énumérés

http://www.umce.ca/cours/yblanche/FORS1213/clefdic.htm#14a

Si je me rappelle aussi, les écailles des cônes de la blanche sont plus rigides (et le contour est lisse) alors que l'épinette rouge, le bout des écailles est souple (et le contour est ondulé/denticulé... comme c'est écrit sur le site). Il y a aussi un site de l'université Laval, mais il est un peu plus difficile à comprendre au début (indiquer le nom d'une espèce et commencer avec les fichiers cxx.htm) http://forestis.rsvs.ulaval.ca/.sherlock

Je trouve que c'est difficile de confondre l'épinette rouge avec le mélèze, surtout en hiver, puisque le mélèze perd ses aiguilles... il n'est plus vert! Moi, pour avoir parlé avec un bucheron d'expérience, il m'a dit qu'il y a en forêt des épinettes jaunes aussi, mais que ce n'est pas très connu. Le bois est beaucoup plus léger, l'écorce est différente, le port plus étroit, et des différences dans les aiguilles, mais je n'ai pas retenu quoi. Les arbres peuvent être différencié à l'oeil d'avec une épinette rouge ou blanche. Et ce n'est pas le seul à le dire...

Pour les grumes d'épinettes, c'est plus commun dans la bauce ou l'estrie et commun dans le Maine... je n'en sais pas plus.

Merci encore Sylvic.

J'ai enfin réussi à identifier une épinette rouge avec certitute. Voir mes photos :

https://picasaweb.google.com/1007118397 ... 3Aout2011#

Mélèze : bien d'accord avec toi, mais je peux témoigner que bien des profressionnels de la forêt à qui j'ai parlé confondent ces deux espèces. C'est donc qu'ils ne distinguent pas vraiment les vraies épinettes rouges (Picea Rubens) des autres, et ne pouvaient donc m'aider.

Épinette «Jaune» : Traduction littérale de Yellow Spruce, une expression familière pour désigner soit une épinette rouge (dans l'Est) ou une épinette de Sitka (dans l'Ouest). Donc pas une espèce distincte selon moi.

Source :

http://www.na.fs.fed.us/spfo/pubs/silvi ... rubens.htm
et
http://www.na.fs.fed.us/spfo/pubs/silvi ... hensis.htm

A+

D'après les photos, cela semble effectivement de l'épinette rouge. Pour ce qui est de la confusion avec le mélèze laricin, je crois qu'elle n'existe qu'au niveau de l'appellation, les différences étant trop nettes pour ne pas distinguer les deux espèces sur le terrain.

En effet c'est seulement au sens de l'appellation.

J'entends assez rarement parlé de mélèze, mais surtout d'épinette rouge.
Comme j'entends parlé de merisier, mais jamais de bouleau jaune et quand tu leur parles de bouleaux jaunes, dans leur tête ce n'est vraiment pas la même chose.

Comme également de la "plaine" que j'entends souvent qui est de l'érable rouge je crois.

Aussi "Snellier" que j'entends souvent. qui est de l'aubépine je crois.

Je ne trouve pas ¸ca évident discuter forêt et arbres avec des gens qui ont appris sur le tas et non dans les livres comme moi.
Ça m'arrive souvent de ne pas comprendre de quel arbre il me parle.

Oui, c'est vrai... Mon père est ébéniste et jamais je ne lui ferai dire bouleau jaune, au lieu de merisier!

Aladem: Pourrais-tu m'envoyer tes photos d'épinettes rouges? Je les mettrais sur le site web et tu aurais ton nom au bas, des photos. Il faudrait juste que tu me dises où tu les as prises (si tu es d'accord pour me les envoyer bien entendu!).
Merci!

Hichorie : Pas de problème pour les photos, je procède par courriel.

Photos prises par moi au Mont Wright, à Stoneham, un peu au Nord de Québec, le 23 août 2011.

Merci beaucoup Aladem!

Au sujet de l'épinette jaune, ce n'est pas l'épinette de sitka car j'étais à Kingsey Falls dans la forêt avec le bucheron. Il m'a montré une épinette jaune et ensuite une épinette rouge en me décrivant très bien ce qu'étaient selon lui les différences entre les deux.

C'est un gars qui a une solide expérience terrain, qui n'a aucune difficulté à identifier toutes les essences, de même que les nombreux champignons de carie qui peuvent coloniser les arbres.

Je ne dis pas qu'il a raison, mais j'ai accordé de la valeur à ses propos. J'aurais du ramasser des échantillons de cette fameuse épinette et les faire valider à l'université Laval par exemple. Et filmer son explication. Je me suis dit que c'Était peut-être juste une forme ou une variété de rouge, une hybride entre la blanche et la rouge...

Un critère important c'est la présence de longs poils sur le bourgeon terminal des branches (encore plus longs que l'épinette noire) alors que le bourgeon de l'épinette blanche est glabre donc aucun poil.