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La maladie fongique du noyer cendré...

MessagePublié: 04 Juin 2007, 21:58
par MrJuglans
Est-ce que vous connaissez cela?

Je viens de regarder cela un peu et je dois dire que je ne pensais pas que le situation était si grave...D'autant plus, que la variabilité génétique de cet arbre est faible (moindre que les autres noyers)...

Je vais définitivement davantage m'intéresser à ce bel arbre dès maintenant...

MessagePublié: 05 Juin 2007, 21:11
par hickorie
Je suis d'accord avec toi Étienne. Je sais pas pourquoi, mais j'ai un faible pour les arbres malades qui ont besoin d'aide... Le châtaignier d'Amérique par exemple. Je t'appuie pour le noyer cendré. Et puis finalement, est-ce que le noyer cendré est considéré en péril ou en voie de disparition au Québec?

MessagePublié: 06 Juin 2007, 21:01
par MrJuglans
En tout cas, aux USA, il est considéré comme étant en voie de disparition...

En tout cas, dans le cadre de mon travail, je suis chanceux, je vois tous les jours des noyers cendrés naturels...

J'en ai même découvert des semis de 2 ans sur mon terrain au Mont Shefford... :P

MessagePublié: 09 Juin 2007, 14:43
par Eirikr Þorvaldsson
Je connais cette maladie, ça fait déjà 5 ans que je suis au courrant de ça. La dispersion de la maladie est fortement plus agressive que la brûlure du Châtaigner, alors je crois que nous allons assister à une autre époque d'extermination massive d'une espèce. Le Noyer cendré ne vit généralement que très peu longtemps quand on le compare aux autres arbres moins de 100 ans. Les mortalités en forêt ne se remarque que très peu car il est généralement le premier à chercher les puits de lumière et ne forme pas de très dense peuplement, il est généralement isolé ou en très petite colonie.

C'est très dommage, il a encore un pourrissage génétique en vue d'hybride de merde, j'ai déjà fait des recherches et la seule solution envisageable est ça. Les arbres génétiquemnt modifiés pourraient être une solution. Il y a toujours la cryoconservation des tissus vivants du Noyer pour régler le problème et ensuite réintroduire l'espèce. Mais avec quelle limitation de génétique allons nous voir avec la cryocongélation.