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Metasequoia à Québec.

MessagePublié: 23 Mai 2009, 11:04
par Eirikr Þorvaldsson
Je suis employé de la ville de Québec pour la détection de la maladie hollandaise de l'orme à St-Augustin pas trop loin de Québec et j'ai eu la chance de voir mon troisième métasequoia. Il était quand même gros, mais pas très haut. Il devait atteindre la hauteur de la maison de deux étages soit 5-6 mètres et la tête semblait gêler à toutes les années. Le tronc devait faire 15-20 cm et l'arbre devait avoir 15-20 ans. Je n'ai pas de photos, c'est toujours surprenant d'en voir au Québec, ce n'est vraiment pas très fréquent.

maladie hollandaise de l'orme

MessagePublié: 23 Mai 2009, 15:13
par vince
Salut,
Tu parles de la maladie hollandaise de l'orme. Où en sont les ormes quebecois?
Existe t-il des souches resistantes?
Dans mon petit village de francais il existe qq arbres (60cm de diametre) qui resistent apparement. Que peut-on faire pour preserver ces ormes des scolytes vecteurs de la maladie.
merci

MessagePublié: 23 Mai 2009, 15:39
par Eirikr Þorvaldsson
Il existe très peu d'arbres résistants à la maladie hollandaise de l'orme. Chez l'orme d'Amérique, un arbre sur 100 000 possède une résistance à la maladie hollandaise. Le mieux est de se procurer un cultivar résistant à la maladie hollandaise de l'orme comme le princeton, valley forge et Lewis and clerk ' prairie expedition. Sinon, pour éviter la propagation, il faut choisir quand intervenir pour ne pas provoquer des blessures inutiles à l'arbre. Le seul moyen pour prévenir la maladie hollandaise est de garder l'arbre en santé, les scolytes ne sont que des insectes secondaires démontrant que l'arbre est affaibli.

Beaucoup de facteurs peuvent expliquer la résistance du au fait qu'ils n'ont peut-être pas été stressé par des conditions climatiques ou bien qu'ils s'agissent d'ormes asiatiques. Il existe une sorte d'orme européen qui en raison de ces phytoalexines et de son épaisse écorce n'est pas très colonisés par le scolyte. Ulmus laevis

MessagePublié: 24 Mai 2009, 07:16
par hendy
24-05-2009
Tous les ormes de la région de Québec devront être éliminé car ils sont des agents de contamination ..Et tous ses traitement coutent une fortune.. Et pour le moment on retarde la problématique.. Je ne vois aucune logique au traitement..

L' introduction de nouveaux cultivars **résistants** donne-il vraiment de bon résultat..Déja on observe que certains arbres sont affectés dont celui près de mon chalet..IL va brûler cet été..

MessagePublié: 24 Mai 2009, 19:15
par palustris
hendy a écrit:24-05-2009
Tous les ormes de la région de Québec devront être éliminé car ils sont des agents de contamination ..Et tous ses traitement coutent une fortune.. Et pour le moment on retarde la problématique.. Je ne vois aucune logique au traitement..

L' introduction de nouveaux cultivars **résistants** donne-il vraiment de bon résultat..Déja on observe que certains arbres sont affectés dont celui près de mon chalet..IL va brûler cet été..


Je ne comprend pas si on les élimine tous il ne contamineront plus rien mais il n'y auras plus d'ormes. Le remède que tu propose n'est t'il pas pire que le mal.

MessagePublié: 25 Mai 2009, 06:09
par hendy
25-05-2009
En conservant des ormes on conserve la maladie... Il reste des milliers d' arbre contaminé dans les régions environnants la ville de québec.. Iles d' Orléans , rivière Chaudière, rivière Etchemin...boisé brivé de communauté religieuse.
Les berges du St Laurent sont infesté d' arbres mauribonds et qui va les couper et les bruler..

Pour les avoir parcouru il y a un travail énorme à faire avant de procéder..Que l' on coupe et brule tous ses ormes avant de tenter un sauvetage..On esssait de ramener une plume sèche alors que le sol est couvert de goudron.

MessagePublié: 26 Mai 2009, 14:36
par vince
L'orme champetre a une force c'est sa capacite à drageonner si bien qu'arriver a un diametre d'une dizaine de centimetre il est une cible des scolytes mais il parvient à renaitre de ses racines . En France il existe un conservatoire où des ormes sont conservés mais uniquement à l'état de gros arbustes grace à des tailles régulieres...

MessagePublié: 26 Mai 2009, 14:43
par palustris
mais éliminer tout les ormes ca va couter un prix fou et en plus si jamais certains ormes sont naturellement résistant a la maladie on va les éliminer du même coup se privant d'un potentiel genétique.

tu propose d'éliminet tout les ormes comme ca ca éliminerais la maladie hollandaise on attend une dizaine d'année et ensuite on replante des ormes mais si ils reste quelques ormes contaminé dans un quelqu'onque état américain la maladie peut revenir. ca sert a rien si on ne plante pas des arbres résistant.
La nature suivra son cour si une espèce ne s'adapte pas a son millieux ( ce qui comprend la maladie hollandaise de l'orme ) elle disparait. Il y a encore des ormes qui sont en vie et se reproduisent c'est bon signe.

MessagePublié: 26 Mai 2009, 17:29
par hickorie
Je suis parfaitement d'accord avec toi palustris.

MessagePublié: 27 Mai 2009, 09:32
par BelleGueule
Commentaire:
Vers 1874, une mouche-à-scie (Lygaeone-matus erichsonii) détruisit presque complètement les mélèzes laricins; les jeunes pousses seules échappèrent. Mais cinquante ans après, l'espèce avait reconquis à nouveau sa place au soleil.
Est-ce que cette mouche existe encore aujourd'hui en amérique du nord?
Est-ce que ce sont des arbres adultes résistants qui ont reconquis le territoire ou est-ce simplement les jeunes plants pas nécessairement résistants qui ont reconquis le territoire?
Peut-être qu'un membre du forum aurait accès à des informations précises?

MessagePublié: 27 Mai 2009, 17:50
par palustris
J'avais entendu parler de cela et c'est un bon exemple de résistance naturelle..
moi aussi j'aimerais en savoir plus

MessagePublié: 27 Mai 2009, 17:52
par Eirikr Þorvaldsson
De ce que j'ai lu, l'insecte est toujours présent au Canada et actuellement ils ont des problèmes d'infestations de cet insecte dans l'ouest canadien. Ils en parlent peu, car ils sont loin des volumes de bois commerciaux. L'insecte est beaucoup plus important dans l'ouest qu'ici, mais il est toujours présent.