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Acer griseum

MessagePublié: 23 Avr 2010, 19:51
par JardinsLeeds
Un autre hors limite qui passe les hivers. Mes deux représentants ont germé à l'été 2007. Ils seront prêts pour la pleine terre cet été.
Je m'interroge sur le concept de rusticité "évolutive" dont parle Larry Hodgson: selon lui plusieurs variétés "s'endurcissent" au froid avec les années et donne pour exemples les Maackia et Phellodendron. C'est une vue de l'esprit ou vous croyez que c'est possible ??

Re: Acer griseum

MessagePublié: 24 Avr 2010, 04:39
par catalpa
Je crois que c'est possible car j'ai déjà lu un article scientifique dans lequel on metionnait avoir réussi à adapter des Ginkgo en zone 2 dans une des provinces des prairies canadiennes. Je n'ai cependant plus la référence.

Re: Acer griseum

MessagePublié: 24 Avr 2010, 07:26
par JardinsLeeds
En fait, il y a une différence entre la rusticité observée, exprimée en zone, et le potentiel de rusticité qui est la capacité génétique d'un végétal à survivre au froid. Il y a une foule de végétaux qui ont un potentiel de rusticité bien plus élevé que ce qu'on observe: les crocosmias de zone 6 qui survivent sans problèmes ici en zone4, les Acanthus hungaricus autrefois zonés 6 qui survivent sans peine en zone 3 etc etc etc.
Il y a 750 millions d'années, la glace recouvrait l'hémisphère nord jusqu'à l'équateur et la dernière période glaciaire s'est terminée il y a 10000 ans. Forcément, la survie des végétaux s'est jouée par la capacité à résister au froid. Aujourd'hui, on découvre ce potentiel de survie au froid, de façon souvent étonnante. Bref, je crois que de multiples végétaux ont un potentiel génétique de rusticité qui peut parfois s'exprimer si on les expose à un stress thermique. Ce ne sont que des suppositions mais ça me semble logique.

Re: Acer griseum

MessagePublié: 24 Avr 2010, 22:37
par palustris
la rusticité C'est une question intéressante et pas mal complèxe qui est influencée par beaucoup plus de facteurs que la seule température minimale utilisé par le systême de zone usda .(exemple longeur de la saison sans gel, unité thermique en été, humidité du sol, épaisseur de la couche de neige, fertilité du sol, exposition au soleil etc)

pour la rusticité évolutive il y a un peu de vrai les jeunes plantes grandissant souvent plus longtemps ce qui leur laisse moin de temps pour bien aoûter leurs branches en vieillissant leur croissance ralenti ce qui donne un meilleur aoûtement
en passant connais tu l'histoire du buis buxus sempervirens 'Mont-bruno'
(les coup de coeur du jardinier paresseux tome 2 plantes paysagères page 113, 114)
pour résumé un buis subissait des domages hivernaux hiver apres hiver puis une branche a survécu on l'a bouturé et multiplié.