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Je me demandais s'il est mieux d'avoir des arbres assez collés ou plus distancés en verger. J'imagine que plus espacé est moins risqué car les écureuils doivent descendre des arbres et donc sont plus à risques, et aussi moins de risques de contacts directs si arbres infectés. Mais d'un autre côté plus espacé peut être une perte d'espace. Qu'en pensez-vous ? Quelle distance entre vos arbres ?

Pour ma part, c'est l'ensoleillement qui détermine la distance que je laisse entre les arbres,
selon la grosseur de l'arbre fruitier (à maturité). En général ce sera de 20 à 30 pieds mais
pour des arbres plus petit c'est 15 pieds.

Il y a beaucoup de facteurs à tenir en compte, par exemple aussi la fertilité du sol et sa profondeur. Ma question vient du fait que théoriquement on obtient autant de noix dans une superficie X peu importe le nombre d'arbres si ceux-ci occupent tout l'espace. Donc, en fait, je me demandais s'il est important ou non d'occuper tout l'espace disponible ou si cela ne pourrait pas occasionner des maladies. Par exemple, je pensais au Quercus bicolor, qui peut être planté à 4-5 mètres ou jusqu'à 12 mètres de distance...

ca dépend des buts visés des arbres plus raprochés donneront un bois de meilleure qualité car moins branchu.
quand a ton histoire d'écureuils il faudrais les mettre vraiment loin des uns des autres pour qu'a l'age adulte.
moi j'aime bien l'idée de ne pas faire de monoculture et d'insérer d'autres arbres a travers même si il faut les couper plus tard
il faut aussi savoir qu'en plein soleil le contrôle de la végétation herbacée sera plus exigeant.

Ça me briserait le cœur d'avoir à les couper plus tard, mais je comprends l'idée. En ce moment je planche pour un aménagement global pour un deuxième acre que je vais faire dégager l'été prochain. C'est sûr que c'est plus de job désherber quand on plante plus loin. Pour les écureuils, je me dis qu'au moins pendant les vingt premières années ça aiderait sûrement. Après, tu as raison, y a pas grand chose à faire... C'est pas évident : plusieurs des arbres ont du bon bois et donc gagnerait à être planté serré, mais ça implique monoculture, ce qui n'est pas ma tasse de thé.

En fait, je me demandais un peu si on pouvait avoir le meilleur des deux mondes : planter très serré pour avoir un bon fut et en même temps avoir beaucoup de noix ou si on plante serré cela ne risque-t-il pas d'affecter la production de noix à long terme...

Plusieurs stratégies de plantations existent. Il suffit de consulter les différents ouvrages sur le sujets.
Planter serré avec des essences à croissance rapide permet d'"éduquer" les arbres d'avenir à former des fûts rectilignes. Une fois bien formés, on peut effectuer une éclaircie en coupant les arbres "éducateurs". Ceci permet d'obtenir une production assez rapidement (10-20 ans), de diminuer les interventions de débroussaillage au début et d'augmenter la biodiversité et ses effets. Toutefois, le choix des essences à planter devra considérer leur potentiel de croissance sous couvert lors de leur éducation et leur réponse à l'ouverture du couvert suivant l'éclaircie.
Il y a aussi plusieurs approches intéressantes de l'agro-foresterie, où les essences désirées vont se combiner à des systèmes agraires, comme la culture de céréales, maraîchères et même l'élevage. Au début de l'année, il y a eu une journée organisée par le CRAAQ sur le sujet. C'est l'avenir!

rhizome a écrit:Plusieurs stratégies de plantations existent. Il suffit de consulter les différents ouvrages sur le sujets.
Planter serré avec des essences à croissance rapide permet d'"éduquer" les arbres d'avenir à former des fûts rectilignes. Une fois bien formés, on peut effectuer une éclaircie en coupant les arbres "éducateurs". Ceci permet d'obtenir une production assez rapidement (10-20 ans), de diminuer les interventions de débroussaillage au début et d'augmenter la biodiversité et ses effets. Toutefois, le choix des essences à planter devra considérer leur potentiel de croissance sous couvert lors de leur éducation et leur réponse à l'ouverture du couvert suivant l'éclaircie.
Il y a aussi plusieurs approches intéressantes de l'agro-foresterie, où les essences désirées vont se combiner à des systèmes agraires, comme la culture de céréales, maraîchères et même l'élevage. Au début de l'année, il y a eu une journée organisée par le CRAAQ sur le sujet. C'est l'avenir!

La question serait quels arbres à croissance rapides à intégrer dans un verger à noix et comment empêcher une sur-occupation du sol. Idéalement je voulais y intégrer des framboisiers, bleuetiers, noisetiers, etc. mais ça peut être intéressant d'obtenir un beau fût aussi. Merci pour l'idée. Je vais y réfléchir, mais à date je suis pas convaincu ; ça me semble beaucoup d'énergie tout planter et protéger pour en couper le 3/4 après...

pas obliger de planter que des arbres on pourrait alterner arbres et arbustes le temps que les arbres viennent grand créent trop d'ombre pour les arbustes .

Oui mais alors je devrais scrapper mes arbustes... Sauf si bien sûr ceux-ci ne vivent pas vieux de toute façon. Combien d'années peut vivre un noisetier ?

Il peut y avoir tout de sorte de plantes ou arbustes à fort potentiel commercial entre les arbres une fois le couvert fermé. Je ne nommerai que l'ail des bois, le ginseng à cinq folioles ou bedon l'if. Je n'ai même pas parlé des champignons qui prolifèrent dans les bois mixtes

Je vais y réfléchir, mais à date je suis pas convaincu ; ça me semble beaucoup d'énergie tout planter et protéger pour en couper le 3/4 après...

Qui parle de ¾? Comment ils font les forestiers, alors ?

rhizome a écrit:Il peut y avoir tout de sorte de plantes ou arbustes à fort potentiel commercial entre les arbres une fois le couvert fermé. Je ne nommerai que l'ail des bois, le ginseng à cinq folioles ou bedon l'if. Je n'ai même pas parlé des champignons qui prolifèrent dans les bois mixtes

Je vais y réfléchir, mais à date je suis pas convaincu ; ça me semble beaucoup d'énergie tout planter et protéger pour en couper le 3/4 après...

Qui parle de ¾? Comment ils font les forestiers, alors ?

Même si on plante de l'ail des bois, de l'if, ou autre, il faudra scrapper ce qui a été planté auparavant, ce qui constitue une perte de temps et d'énergie, sans compte d'argent si on achète les plants... D'où l'idée d'avoir un système robuste dès le départ.

Les forestiers font de la monoculture et ça ne m'intéresse pas la monoculture.

Pourquoi tu scrapperais ton ail des bois ou tes ifs au juste ?

hickorie a écrit:Pourquoi tu scrapperais ton ail des bois ou tes ifs au juste ?

Parce que l'ail des bois a besoin d'ombre et que de la planter en plein soleil ne marcherait pas ni pour l'ail ni pour les arbres autour.

De toute façon on s'éloigne ici... Je n'ai pas comme but de planter de l'arbre des bois, mais j'aimerais savoir à quelle distance optimale planter les arbres pour qu'ils grandissent bien sans avoir à gaspiller du temps et de l'argent à couper ceux qui ont été plantés et protégés dans leur jeune âge...

C'est parce qu'il y a 1001 scénarios possibles. Si j'étais toi, je me documenterais un peu dans la littérature. Nobles feuillus de Jean Richard est un bon départ.