Butternut a écrit:C’est rare qu’on entend ça, planter des chênes pas pour l’argent comme tu le fais. Moi je les plante pour la biodiversité et pour redonner aux chênes leur abondance d’avant. Maintenant au Québec, voir un chêne centenaire est un phénomène rare, pareille pour les caryers. J’ai jamais vu de caryer de plus de 1 mètres de haut et ces caryers de moins de 1 mètres c’est moi qui les a planté. Avant, il était abondant, c’est incroyable qu’avec le temps et les coupes d’écremage on soit rendu la... En espérant que le flétrissement du chêne ne se rendre pas au Québec. Moi je coupes mes chênes à gros fruits moins vigoureux et croches pour tenter d’améliorer la génétique de l’espèce. En plus, plusieurs propriétaires commencent à faire des plantations de feuillus nobles et d’arbres à noix. Peut être qu’ils pourront reprendre leur place dans un futur plus ou moins proche.
Mon approche n'est pas réservée uniquement aux chênes: que ce soit mes plantations de feuillus, de conifères ou ma forêt naturelle, je ne préconise aucune coupe lorsque le peuplement atteint sa densité finale. Les gros arbres sont devenus trop rares!
J'aime ton approche pour la biodiversité. Si tu peux ajouter des essences compagnes, tu favorises davantage la biodiversité et les pertes dues aux ravageurs s'en trouvent diminuées. Par exemple, mes plantations d'érables à sucre contiennent habituellement une dizaine d'essences compagnes (caryers, tilleuls, bouleaux jaunes...) favorisant les interactions entre elles et évitant les problèmes liés à la monoculture .