Premièrement, c'est le fun de voir des photos de la terre du « légendaire » Palustris !
Pour commenter sur ce post et aussi sur celui qui parle de chênes (quercus falcata) : je plante tout ce qui est plus fragile à l'abris du vent, car je crois que c'est ce qui les affecte le plus l'hiver.
J'ai des arbres normalement pas rustiques chez moi qui poussent pourtant bien.
Mon voisin et moi avons certaines espèces communes aux deux terrains mais chez lui il a eu certains problèmes avec certains arbres. Pourtant, son sol est de bien meilleure qualité, très riche en compost et matière organique, puis bien moins sec. L'été, ça pousse tellement chez lui, je suis jaloux...
Mais un moment donné, son tulipier a gelé, et à un autre moment donné il a cassé car il poussait trop vite. Moi : rien, il est rendu à 20 pieds de haut. Je ne lui ai pourtant jamais donné d'amour...
Mon voisin a abandonné pour son cercis canadensis, de mon côté, le mien a failli mourir au début par manque d'eau, je crois que c'était le fameux été où il ne pleuvait jamais (en 2012 ?). Là, il fait environ 12 pieds de haut, il fleurit à chaque année. Pas une once de gel.
J'ai trois cornus florida, l'un des trois est dans un puissant corridor de vent l'hiver, les deux autres non : celui exposé aux vents n'a pas aimé le dernier hiver, il s'est refait cet été, je crois qu'il sera fragile, mais les deux autres ont quand même passé l'hiver les deux doigts dans le nez...
Maintenant, quand j'en ai plus d'un, je plante toujours les arbres moins rustiques en groupe (espacé d'environ 1 pied entre chaque), jusqu'à concurrence de cinq max. Je ne cherche pas le beau sujet isolé de forme parfaite et symétrique. Je crois que s'il sont plantés en groupe ils vont être solidaires en quelque sorte, et plus résistants. Y a quelques années, j'avais parti des érables noirs en pleine terre. J'avais mis les semences plus ou moins en ligne comme on fait quand on plante des carottes. Quand je suis arrivé pour les transplanter, les racines étaient toutes entrain de se fusionner !!!