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Je suis tombé sur cet article qui date de 10 ans. Je ne connaissais pas ce puceron de la pruche qui progresserait.
Est-il à nos portes ?
http://www.lapresse.ca/maison/cour-et-j ... agonie.php

C'est carrément déprimant. Tout ça à cause de la mondialisation... Nos belles forêts nord-américaines sont perverties à jamais...

C'est déprimant car c'est une espèce d'arbre après l'autre...
Et pour la pruche, c'est stressant car ça pousse tellement lentement ! On ne pourrait pas replanter et revoir des prucheraies avant au moins une centaine d'années !

Oui, tu as raison... Une espèce d'arbre après l'autre qui tombe et dans certains cas (orme, frêne...), c'est trois-quatre du coup...

J'arrive d'un petit 3 jours de camping « ornitho et forêt » avec un ami... nord-est du Massachusetts, sud-est du New Hampshire.
On a vu un boisé de chênes complètement atteint par un insecte ou une maladie. Je crois que ce sont des chênes blancs mais je ne suis pas certain, il ne reste presque plus de feuilles et celles qui restent son déformées (ça aussi c'est déprimant...) :

Bois-Barré a écrit:C'est déprimant car c'est une espèce d'arbre après l'autre...
Et pour la pruche, c'est stressant car ça pousse tellement lentement ! On ne pourrait pas replanter et revoir des prucheraies avant au moins une centaine d'années !

Dire que j'ai réalisé une plantation de pruche, vraiment inquiétant! Au moins j'aurai le loisir de les voir grandir une secousse!
On vient qu'on ne sait plus quoi planter. Une anecdote: j'avais planté des hêtres au pied de certains frênes sans vraiment me méfier de la maladie corticale du hêtre. Maintenant, je songe à remplacer le remplaçant! (probablement avec de l'ostryer).
Heureusement mes plantations comportent généralement plusieurs espèces, comme par exemple mes plantations d'érables accompagnées avec une dizaine d'essences.

Oui, on se demande où tout cela va nous mener... Effectivement, il faut varier les espèces au maximum dans les plantations.

Je crois que pour les hêtres, quand on en n'a pas beaucoup, on peut faire quelque chose : la maladie corticale est tout particulièrement (mais pas exclusivement) propagée par une cochenille. Moi je me dis que traiter les troncs au vulgaire savon insecticide peut faire une saprée job.
Le même genre de traitement qu'on fait pour les plantes d'intérieur.
Je serait curieux de traiter les troncs à l'alcool à friction (ce produit marche très bien pour mes plantes en pot.

Bois-Barré a écrit:Je crois que pour les hêtres, quand on en n'a pas beaucoup, on peut faire quelque chose : la maladie corticale est tout particulièrement (mais pas exclusivement) propagée par une cochenille. Moi je me dis que traiter les troncs au vulgaire savon insecticide peut faire une saprée job.
Le même genre de traitement qu'on fait pour les plantes d'intérieur.
Je serait curieux de traiter les troncs à l'alcool à friction (ce produit marche très bien pour mes plantes en pot.

Est-ce que les cochenilles partent du sol et grimpent sur le tronc ?

Qu'est-ce que l'alcool à friction fait au juste ?

Ça pourrait marcher ton truc Bois-Barré mais je ne me vois pas traiter mes arbres à chaque année; inutile de se battre contre la nature c'est un combat trop souvent perdu d'avance...

Je crois bien que les cochenilles doivent passer l'hiver au chaud dans le sol mais je n'en suis pas certain.
Et pour traiter les arbres, et bien j'aime mieux ça que passer la tondeuse ou faire plein d'autres trucs du genre...
La seule chose, je ne voudrais pas prendre un produit trop chimique.

J'ai environ 4 hêtres dont la grosseur est environ 5 pouces et 2 ou 3 autres plus petits, donc c'est pas la fin du monde, d'autant plus qu'ils sont dans le même coin. Aussi, je ne pense pas que ça peut monopoliser un été...

Est-ce qu'il faut faire plusieurs applications (alcool à friction, savon insecticide, etc.) dans un été ?

Chez moi tous les hêtres sont attaqués. Ils ont tous des centaines de trou. Un seul, d'environ 17 pouces n'est pas attaqué. Si cette technique s'avérerait efficace je serais tenter de la pratiquer. En attendant je pris pour qu'on le laisse tranquille