Les arbres introduits sont tous les arbres poussant actuellement dans la province, mais dont les aires de répartiton naturelle n'atteignent pas le Québec. Tous ces arbres doivent leur présence ici aux humains.
Pour certains de ces arbres, comme le tulipier de Virginie, le châtaignier d'Amérique ou le chêne noir par exemple, quelques kilomètres seulement séparent leurs aires de répartition naturelle des frontières politiques de la province. En contrepartie, des arbres comme le ginkgo bilobé ou le marronnier d'Inde poussent ici tout en étant à des milliers de kilomètres de leurs régions originelles, eux qui viennent respectivement de Chine et des Balkans.
Cette liste contient 28 espèces d'arbres. Elle pourrait certainement être plus longue et plus complète encore si on se penchait sur le cas des nombreux arbres fuitiers, tels que les pommiers les poiriers ou les pruniers par exemple. Comme ce site ne traite pas des cultivars, ces derniers ont été laissés de côté.
Au moins une douzaine d'arbres dans cette liste nécessitent les plus douces conditions que le Québec peut leur offrir. C'est donc dire que ces derniers ne pourront être apperçus que dans le sud-ouest extrême du Québec (région montréalaise, montérégienne et ouest des Cantons-de-l'Est). Bien sûr, des microclimats peuvent changer la donne.
On peut également ajouter que plusieurs de ces arbres sont maintenant naturalisés au Québec, c'est-à-dire qu'ils ont acquis la spontanéité, la capacité de se multiplier par eux mêmes, et ce même s'ils sont à l'extérieur de leurs aires de répartion naturelle. Pour la faune et la flore, cela peut être une bonne chose quand on pense à l'augmentation de la biodiversité, mais une moins bonne, lorsqu'une espèce introduite s'avère envahissante et donc nuisible pour une ou des espèce(s) indigène(s). C'est précisément ce qui arrive, en ce moment, avec l'érable de Norvège, un arbre terriblement nuisible pour l'érable à sucre. Le cas des nerpruns - cathartique et bourdaine - des arbrisseaux originaires d'Europe et d'Asie, est également très préocuppant.
Ici, les arbres introduits sont séparés en deux sous-catégories; les angiospermes (feuillus) et les gymnospermes (conifères). Attention! Tous les conifères sont des gymnospermes, mais tous les gymnospermes ne sont pas nécessairement des conifères. Le ginkgo bilobé est un bon exemple de cela, puisque celui-ci est un gymnosperme, mais qu'il ne produit pas de cônes. Aussi, les noms d'arbres ci-dessous sont classés en ordre alphabétique.
Aralie épineuse
Asiminier trilobé